mar.
2010
Google, beyond Good and Evil
Google...
Tout le monde connaît Google, son moteur de recherche, ses outils de communication (GMail, Wave, Buzz), ses outils bureautiques (Docs, Maps, Picasa, Postini) et de développement (GWT, App Engine, et sa contribution exceptionnelle à Java), et ses périphériques d'accès à Internet (Android, Chrome, Chrome OS). Sans oublier le nerf de la guerre, sa régie publicitaire Adsense, qui justifie l'existence de tous les produits précités.
En mettant un pied dans chaque industrie liée de près ou de loin à l'obtention, au classement et à la restitution des données, Google approche de son objectif d' "organiser l'immense volume d'information disponible sur le Web et dans le monde".
Pourtant, malgré son slogan "Don't Be Evil" ("ne faites pas le mal"), le géant multicolore commence à inquiéter, comme le montre la vidéo ci-dessous.
Inquiéter ses concurrents, à cause de sa puissance financière ($21,796 milliards de chiffre d'affaire en 2008, avec une rentabilité de... 20% !) ; inquiéter ses clients à cause de récents dérapages concernant la confidentialité des données personnelles (dernier exemple en date : Buzz) ; et parfois même inquiéter sa communauté de développeurs, à cause d'imprévisibles modifications dans les conditions d'utilisation des APIs.
Personnellement, je trouve la vidéo un peu excessive.
D'abord, personne ne force les internautes à utiliser les services de Google (à part leur qualité intrinsèque), et encore moins à y divulguer toutes leurs données personnelles. En ce sens, je rejoins la déclaration d'Eric Schmidt :
If you have something that you don't want anyone to know, maybe you shouldn't be doing it in the first place.
Ensuite, le problème n'est pas propre à Google ; il suffit de parcourir Facebook ou MySpace pour s'en convaincre.
En particulier, la génération des 8-25 ans ne partage pas les mêmes critères de confidentialité que leurs aînés. Ayant grandi dans l'ère numérique, habitués aux réseaux sociaux virtuels, ils ne vivent que par l'exposition en ligne de leur identité, facilement idéalisable.
Quoi qu'il en soit, Google ne peut agir que sur les données qu'on lui fournit - volontairement, dans l'immense majorité des cas.
Alors, Google, Good / Evil ? Quel est votre avis ?
Commentaires
Moderation à posteriori?
Ah, mon comm n'a pas été validé par les instances dirigeantes...Dommage.