Wikipedia : la version allemande publiée en livre

La version allemande de Wikipedia sera bientôt publiée sous la forme d'un livre. Attendu pour septembre, l'ouvrage de 1000 pages regroupera les résumés des 50'000 articles les plus consultés sur le site. Afin de garantir la qualité et l'exactitude de cette encyclopédie d'un nouveau genre, les données seront vérifiées par des éditeurs professionnels, et les textes retravaillés.

Cette initiative est intéressante, car pour beaucoup le papier reste le support de référence, le seul vecteur possible de l'information sérieuse. En enjambant le fossé numérique, Wikipedia parviendra sûrement à se faire davantage connaître et à gagner en légitimité auprès des populations techno-sceptiques.

IBM développe un nouveau type de puces mémoire

Le New Scientist se fait l'écho des progrès récents d'IBM au sujet d'un nouveau type de mémoire à usage informatique : la mémoire "racetrack".

Selon ses inventeurs et différents scientifiques travaillant dans des domaines connexes (dont la spintronique), elle serait à la fois extrêmement véloce et peu chère à produire, combinant ainsi les avantages des disques durs (bon marché mais lents) et des mémoires flash (rapides mais chères).

En revanche, il ne faut pas s'attendre à la voir arriver de sitôt dans nos machines : c'est la toute première fois qu'IBM parvient à en démontrer la faisabilité technique...

Sun and stars : Java surveille la planète

Dans un récent communiqué de presse de chez Sun, on apprend que le couple Solaris 10 + Java RTS, certifié "temps réel", deviendra la plateforme technique pour les applications de contrôle du radar de surveillance spatiale d'Eglin - un joli jouet de 100x47 mètres, 1250 tonnes et 32 Mégawatts, utilisé pour garder à l'oeil les différents objets gravitant autour de la planète.

Après le serveur et le mobile, Java n'a pas fini de conquérir de nouveaux marchés... et le mythe de la lenteur des machines virtuelles s'effrite chaque jour un peu plus.

Rétrospective des Filesystems

Ars Technica publie une rétrospective des systèmes de fichiers, sur des machines allant du vénérable CP/M aux derniers produits d'Apple et de Microsoft, en passant par Amiga et BeOS.

Pour l'anecdote, on apprend ainsi que les MacIntosh de 1984 géraient déjà les noms de fichiers de 64 caractères, alors que les fichiers système des dernières version de Windows sont encore nommés selon le pattern 8.3 (8 caractères pour le nom du fichier, 3 pour son extension) - par prudence ou lucidité, qui sait.

Autre détail amusant :

The BeOS needed a file system, and its initial goals were grand indeed. The original hierarchical file system on the BeBox (dubbed OFS) linked directly to a relational database, allowing for all kinds of flexibility and power. Unfortunately, the database-driven design was too slow and there were problems keeping the database and file system in sync.

Toute similitude avec les annonces de Microsoft au cours des dix dernières années...

Sécurité informatique : Google mise sur la formation et la transparence

Toute entreprise disposant d'un système d'information informatisé craint par-dessus tout que celui-ci ne soit attaqué et corrompu. Si les motifs (intelligence économique, malveillance ou simple bêtise) et les acteurs (pirate externe ou employé interne) des attaques informatiques peuvent varier, les conséquences en sont en revanche souvent dramatiques.

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Faut-il laisser les développeurs sélectionner leurs outils ?

En entreprise, les développeurs ont rarement le choix de leurs outils de travail.
Il semblerait pourtant naturel de laisser les gens du métier sélectionner les outils dont ils ont besoin pour être efficaces : vous n'iriez pas conseiller votre boulanger sur le choix de son four à pain ?

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IBM investit dans PostgreSQL

Il y a peu, Sun Microsystems s'offrait MySQL ; c'est désormais au tour d'IBM d'investir dans PostgreSQL, une base de données opensource directement concurrente.

Cette fois en revanche, il n'est pas question de rachat : le géant bleu se contentera de participer au financement d'EnterpriseDB, une société spécialisée dans le support et le développement d'outils autour de PostgreSQL.

Le but de l'opération semble double :

  • d'une part, augmenter la visibilité d'IBM sur le segment des bases de données opensource ;
  • d'autre part, disposer d'un produit d'appel pour attirer les clients dans le giron d'IBM, pour ensuite leur proposer une migration vers un produit "plus professionnel", à savoir... DB2, leur base de données propriétaire. En espérant ainsi contrer Oracle, toujours leader sur ce marché.

Supercalculateurs : des interconnexions laser entre les processeurs

Les supercalculateurs sont composés de centaines, voire de milliers de processeurs de plus en plus puissants, devant manipuler et échanger des quantités phénoménales de données - et c'est bien là le problème : les architectures actuelles sont essentiellement bridées par la vitesse de communication entre les processeurs.

Financé par le Pentagone, Sun Microsystems lance un programme de recherche pour remplacer les circuits d'interconnexion actuels par des lasers, capables d'assurer des débits très nettement supérieurs : le directeur du projet évoque une accélération possible de trois ordres de grandeur.

Quoiqu'alléchantes, ces perspectives sont malheureusement bien lointaines et incertaines : il s'agit avant tout d'une expérience high-tech dont le taux de succès espéré ne dépasse pas 50%...

Eyeball refactoring

Reprendre et modifier du code existant fait partie quotidien du développeur. Mais cette activité présente toujours des risques : peut-on garantir que le code "amélioré" fonctionnera au moins aussi bien que l'ancien ?

Bien sûr, des outils comme les tests unitaires, la couverture de code, l'analyse de dépendance permettent de limiter les effets de bord ; mais rien ne remplacera jamais l' instinct du développeur expérimenté, capable de repérer les erreurs au milieu d'un code ayant subi maintes fois les outrages de patches urgents, de stagiaires inexpérimentés et de copier/coller hasardeux.

Certains ont déjà adopté une technique permettant de jauger visuellement la qualité du code : en l'imprimant à 10% de sa taille réelle, les détails d'implémentation disparaissent et sa structure est mise en valeur. Il est également plus facile de comparer le code original au code amélioré et de mesurer la progression. Enfin, il est possible de trier les feuilles en fonction du degré de satisfaction des développeurs sur le code qu'elles représentent, établissant ainsi un planning clair, dynamique et consensuel.

Méthodologies : le meilleur du pire

Votre nouveau projet est une catastrophe ?
Vos développeurs grognent et le chef de projet déprime ?
Le planning et le budget ont explosé, et les clients sont mécontents ?

Félicitations ! Vous êtes sans doute l'heureuse victime des pires méthodologies de conduite de projet informatiques !
(je vous recommande également la lecture des commentaires de l'article).

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